Des propos virulents peuvent être tenus par l’un de vos salariés, à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise, envers vous ou envers un autre employé.

Il est parfois difficile de savoir comment réagir. En effet, des propos diffamatoires peuvent conduire à une faute disciplinaire. Il faut cependant faire attention à ce que les propos tenus ne relèvent pas de la liberté d’expression du salarié. Il est souvent compliqué de distinguer les limites.

 

La liberté d’expression

L’employé jouit de sa liberté d’opinion. Il peut exprimer ses idées, même si elles sont critiques, et cela sans être sanctionné. Mais il y a des limites.

Quelles sont les limites à ne pas dépasser ?

Il convient de bien distinguer le fond de la forme. C’est souvent la forme qui peut être contestable. Le fond peut être pertinent. Prendre en compte cette critique montre au salarié que vous entendez ce qu’il a à dire et cela peut l’amener à avoir un comportement plus posé et constructif à l’avenir. Si vous ne prenez pas en compte les critiques de l’employé vous risquez d’empirer sa colère et ses propos injurieux.

 

Quelle attitude adopter ?

Il est souvent préférable de rencontrer le salarié pour discuter et comprendre ce qui lui pose problème. Montrez votre désapprobation car il est nécessaire qu’il comprenne qu’il a réagit de façon excessive. Faites-lui comprendre que dans le cadre du travail cette manière d’agir n’est pas acceptable.

Quelques idées de bonnes pratiques à mettre en place :

Il est important d’anticiper ce genre de désagrément. Pour cela, n’hésitez pas à créer une charte du “Savoir vivre ensemble” en faisant participer vos salariés. Cela sera plus simple de s’y reporter au cas où des propos violents seraient tenus au sein de votre entreprise. N’hésitez pas à vous inspirer des “Accords Toltèques” pour ériger vos règles de bonne conduite.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le lien suivant “Quelle place donner à des propos virulents ?

 

Sources : Tissot Editions