La journée de solidarité est définie comme une journée de travail supplémentaire par an non rémunérée.
Elle peut prévoir :

  • le travail d’un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai,
  • le travail d’un journée de RTT prévue dans le cadre d’un accord d’aménagement du temps de travail,
  • tout autre mode d’organisation permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées (travailler un samedi, par exemple).

La journée de solidarité ne donne pas lieu à rémunération, dans la limite :

  • de 7 heures pour les salariés mensualisés, réduites proportionnellement à la durée contractuelle en cas de travail à temps partiel,
  • ou d’une journée de travail pour le salarié qui travaille au forfait jours.

Les heures travaillées durant la journée de solidarité ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires.

Référence:  Article L3133-7 et suivants du Code du Travail