Suite à la suppression des contrats aidés, de nombreuses structures associatives dont font partie les Groupements d’Employeurs ont rencontrés des difficultés. Emmanuel Macron a reconnu que la forte réduction des emplois aidés annoncée par le gouvernement avait posé “un vrai problème pour beaucoup d’associations et de villes“. Le chef de l’Etat a insisté sur le développement nécessaire “des PEC (parcours emplois compétences), qui ne sont pas assez utilisés parce que pas assez connus, la garantie jeune et l’ouverture du service civique“.

Pour mémoire le nouveau dispositif Parcours Emploi Compétences (PEC) ne peut-être utilisé par les Groupements d’Employeurs que pour les personnels affectés au pôle de gestion.

Le président Macron s’est dit favorable à envisager des “emplois francs associatifs” en se basant sur le modèle des emplois francs pour le secteur privé ; un dispositif qui prévoit des aides de l’Etat pour l’emploi de résidents des quartiers défavorisés. Lancé en 2013 par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault puis abandonné en 2015, ce dispositif faisait parti du programme du mouvement En Marche. Celui-ci prévoyait de “créer des emplois francs pour encourager l’embauche des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Quel que soit le lieu où elle se situe, une entreprise qui recrutera en CDI un habitant de l’un de ces quartiers bénéficiera d’une prime de 15 000 euros sur 3 ans : c’est comme si elle ne payait plus de charges”.

A la fin du grand débat, le chef de l’Etat s’est déclaré “convaincu que cette délibération dans la société” ne “se clôturera pas de manière classique”. Bientôt un référendum ?

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